Conseil municipal du 28 mars : Intervention du groupe socialiste sur le conflit entre trois salariés grecs et Elbe

Depuis maintenant 15 jours, trois salariés grecs sont en grève de la faim pour obtenir le rétablissement de leurs droits concernant leur contrat et leur temps de travail, la date de fin de leur mission, et le versement de leurs salaires.

Les élus socialistes du Conseil municipal condamnent fermement, comme ils l'ont toujours fait dans de telles circonstances, les pratiques de cet employeur qui sont contraires au droit du travail et au respect dû à tout salarié. Nous condamnons également la répétition de ces comportements qui sont une atteinte grave à l'ordre public social.

Aujourd'hui, les élus socialistes constatent que la situation sanitaire de ces trois salariés se dégrade de jour en jour. Leur état de santé nous inquiètent profondément. Nous constatons dans le même temps que la voie de la négociation est une impasse.

Une action devant les prud'hommes doit être engagée sans tarder car ce conflit relève depuis le début de ses compétences. Cette action est conseillée par les pouvoirs publics eux-mêmes, dont le sous-préfet. Il est incompréhensible de constater qu'elle n'a pas été encore engagée. Au bout de 15 jours de grève de la faim, le temps perdu joue contre la santé de ces salariés.

En conséquence, les élus socialistes réitèrent solennellement ce soir leur demande de saisine du tribunal des prud'hommes par voie de référé avant le mardi 1er avril.

Les socialistes rappellent qu'ils ont formulé et mis en débat de nombreuses propositions concrètes pour une meilleure prise en compte de règles sociales dés la signature d'un contrat de sous-traitance. Leurs parlementaires agissent régulièrement pour faire avancer le droit national et communautaire dans ce sens.

Gagner des droits nouveaux pour les salariés reste un combat pour les socialistes.

Utiliser toutes les voies du droit quand elles existent reste pour nous une exigence.

Pour le groupe socialiste, Marie-Odile Bouillé